Le saviez-vous : Les troubles du comportement chez le chiot : Certains troubles du comportement apparaissent chez le chiot et le jeune chien. Il n'est pas question ici de les décrire tous, mais seulement de souligner ceux qui, en raison de leur fréquence, doivent être connus. L’anxiété de séparation C'est l'une des pathologies comportementales les plus fréquentes, en même temps qu'une des causes d'abandon et d'euthanasie les plus souvent invoquées. Il s'agit d'un état anxieux, c'est-à-dire de réactions psychiques et physiques de peur, en dehors de tout contexte dangereux pour l' animal , déclenchées par la solitude. D'emblée le chiot n'est pas capable de rester seul huit à dix heures par jour, ce qui est le lot quotidien de nombre d'entre eux. Il présente alors des réactions physiologiques de peur (miction, défécation, vomissement), des vocalises de détresse, un comportement exploratoire frénétique. Parfois, on observe des comportements d'agression redirigée qui le conduisent à détruire le mobilier. Dans cette première phase, la peur est encore modérée, les réactions du chiot sont dominées par les gémissements et le comportement exploratoire (qui peut conduire à l'effraction de certains placards ou tiroirs). À leur retour, les propriétaires se trouvent confrontés aux récriminations des voisins, aux éventuelles déjections du chiot et au dérangement d'une partie de leurs affaires. Ils adoptent généralement deux attitudes contradictoires : d'une part, ils répriment ce qu'ils croient être une vengeance ; d'autre part, ils cherchent à apaiser le chiot avant de partir en lui donnant des friandises et en lui parlant pour l'assurer de leur prochain retour. Ces deux réactions, fort compréhensibles, sont, pour partie, à l'origine de l'évolution défavorable de ce qui n'est encore qu'un comportement gênant. Les corrections infligées au chiot arrivent trop tard par rapport aux actes qu'elles sont censées réprimer, ce qui leur enlève toute signification pour l'animal qui va rapidement associer retour des maîtres et coups. De ce fait, dès qu'il les entend arriver, le chiot adopte toute une série de postures de soumission destinées à apaiser la colère de ses maîtres qui n'y voient, eux, qu'un aveu de sa culpabilité et une justification de leur colère. En fait, chacune de ces corrections est d'autant plus anxiogène qu'elle survient après une période de détresse et alors que le retour des propriétaires devrait correspondre à une phase positive. Les discours lénifiants tenus avant le départ sont loin d'avoir l'effet escompté. Le chien ne comprend pas le sens des mots mais décode parfaitement les éléments non verbaux qui accompagnent le discours de ses maîtres. Or, le message reçu ce sont les mimiques d'inquiétude des maîtres qui se demandent quelle catastrophe sera commise d'ici à leur retour. Ces manifestations d'inquiétude, jointes à un comportement tout à fait inhabituel (sortir en se cachant, s'habiller sur le palier) destiné à faire croire au chien qu'on n'est pas parti, vont littéralement mettre le chien en état d'alerte, dans un état de tension émotionnel extrême qui explique largement la suite. Deux autres facteurs interviennent dans le processus d'aggravation : l'échec de la stratégie employée par le chiot pour rompre son isolement et les réactions des voisins éventuellement présents. En effet, dans une situation désagréable, l'animal adopte un certain nombre de comportements destinés à lui permettre de s'y soustraire. Lorsque tous les essais se révèlent vains, l'animal présente des réactions de peur, donc des réponses émotionnelles non contrôlées et un état dit de « détresse acquise ». C'est ce qui arrive au chiot laissé seul dans l'appartement de ses maîtres que rien ne lui permet de retrouver. Par ailleurs, les voisins éventuellement présents vont chercher, selon leur amour des animaux, à faire taire ou à rassurer le chiot qu'ils entendent gémir. Leurs coups dans les murs, leurs murmures « apaisants » derrière la porte d'entrée vont accroître, pour un temps, les vocalises en leur apportant un renforcement bien involontaire. Arrivé au stade anxieux, le problème ne peut plus être traité que par une approche médicale complète. Afin d'obtenir une amélioration plus rapide des troubles, on emploie des neuroleptiques ou des antidépresseurs. Les médicaments ne permettent pas une guérison totale, mais ils facilitent grandement la mise en oeuvre d'une thérapie ayant pour objet de déritualiser le départ et le retour des maîtres, afin de dédramatiser la période d'absence et de provoquer l'habituation à la solitude (voir plus loin, Les thérapies). Lorsque les propriétaires jouent le jeu, la guérison est obtenue en deux à trois mois, mais une amélioration sensible du problème est acquise dès quinze jours. Si vous recherchez un Centre Vétérinaire de garde à Loupoigne , c’est par ici !. Vous cherchez à faire faire un examen Clinique Vétérinaire à Monstreux par un Vétérinaire ?.